lundi 10 août 2020

semaine 4 : juillet 2019

« En randonnée, c'est un bonheur d'être deux, c'est une leçon d'être seul. » disait Henry Russell.
Etre seul, c’est surtout un bon moyen d’être au calme, si rare dans une vie quotidienne si sonore et si épuisante pour la tête….
Me voilà donc parti pour mon avant-dernier tronçon de ma hrp toute personnelle.



J1 : jeudi 25 juillet 2019
Distance : 13 km              D+ : 930 m          D- : 820 m 
https://www.openrunner.com/r/10010272


Pour me rendre au point de départ (port de la Bonaigua), loin de moi l’idée d’utiliser les transports en commun, je préfère de loin utiliser un taxi personnel basé à Saillagouse : conversations charmantes, conduite souple, léchouilles inattendues dans le cou (de la part de l’animal de compagnie je précise), arrivée en temps et en heure… que du bonheur ! Je recommande !!

Dalmatien et dalmatien



J’abandonne un peu honteusement mes compagnons qui vont dormir dans un tout petit hôtel sans confort d’Esterri d’Aneu alors que je vais de mon côté profiter du grand luxe de la cabane del Pletiu d’Arnaldo, à deux pas du port



Excellente nuit en compagnie de petits rongeurs qui feront inlassablement leur footing le long des solives de la toiture.
Le lendemain matin, c’est enfin le vrai départ à 6 h 45. Les télésièges de la petite station du port pour moi tout seul, le top



La météo est au top, moi aussi,  peu de dénivelé aujourd’hui sachant que je pars à plus de 2000 m



Par contre, je cherche de l’eau partout autour de l’auberge du port, niet, tant pis.
Ca monte un peu raide au départ



Mais de suite, la vue sur les Encantats et l’Anéto est très sympathique




Je monte au modeste tuc de la Cigaléra (à droite)



Pour profiter à gauche d’une partie de la station de ski préféré du roi d’Espagne (Baqueira-Beret)



Et au levant des estanys Pudo



Je file au nord direction la colhada de Montanhon puis le cap del Muntanyo d’Arreu



Du cap, belle vue à l’Ouest sur le tuc dera Lança



Et au loin la Maladetta



Petit étang Pudo à la jolie forme



La suite de la crête est malcommode avec mon sac qui contient mes 8 jours d’autonomie



J’arrive enfin à la horqueta d’Arreu.
Le chemin parcouru depuis le cap



Lac deth Coret de Baciver



Estany de Garrabea



J’ai déjà très soif et presque plus d’eau. Je descends en chercher dans les blocs au premier laquet que je vois quand, vlan, je m’étale de tout mon long en marchant maladroitement dans un petit bouquet de rhodo : bouchon de ma gourde cassé en deux ainsi qu’ un petit trou en bas de la gourde. Et merde.
Rafistolage des deux problèmes avec des pansements compeed, ça tiendra impeccable les 8 jours !!
Ces pansements tiennent 10 fois mieux sur le plastoc que sur la peau !



Je me rassasie d’eau à ce laquet (évidemment, je ne recommande pas de boire n’importe quelle eau rencontrée, surtout les stagnantes, sans l’avoir fait bouillir au réchaud avant ou au moins filtrer avec un bout de tissu). Mais dans mon cas, mes intestins et mon estomac ont toujours été très tolérants jusqu’à aujourd’hui



Après cet épisode dont je me serais bien passé, cap sur le tuc deth Rosari et plus loin le tuc de Marimanha



Au tuc deth Rosari, vue au sud



Et au nord, de gauche à droite : Marimanha, Rosari de Baciver, Bonabé, Morédo



A l’Ouest, lacs de Naut de Baciver



La crête ludique jusqu’au Marimanha



Du sommet, vue au Nord sur les lacs de Marimanha



Je file à droite où j’aperçois au loin l’objectif de la fin de journée :  l’estany d’Airoto



Regard en arrière sur le Marimanha



Et sur son immense pierrier SE



Je meurs à nouveau de soif en arrivant au lac Gelat deth Rosari, où je bois au moins un litre sans discontinuer. Quelle chaleur pour ce premier jour !




Je mange un lyo puis je file au coll d’Airoto.
Joli vue sur les deux estanys



Le tuc de Bonabé me fait de l’œil. Je pose le sac et les bâtons et je grimpe à toute vitesse à son sommet



En face, le pic de Morédo



L’estany del Ras au nord



Airoto



Retour au coll puis descente cairnée à l’estanyet de Marimanya d’Isavarre



Puis à l’arrache dans les gros blocs jusqu’à la cabane d’Airoto





Je n’ai pas vu un humain de la journée. Pour une journée au calme, je suis servi.
Je ferai par contre la conversation une bonne partie de la soirée avec un barcelonais et un hollandais hrpiste, tous deux très sympas. Mais pas de rencontre avec Dalmatien, qui sera monté à Airoto bien plus tôt dans la journée depuis Isil avec Orion.
Cabane très confortable, nuit au top !




J2 : vendredi 26 juillet 2019
Distance : 21 km              D+ : 1920 m        D- : 1830 m 


Je pars un peu avant 6 h 40 sans faire de bruit, mes compagnons de soirée dorment encore.
Je sais que la journée va être longue et que la météo n’est pas sûre aujourd’hui.
J’accède très vite à une bifurcation : à droite, c’est vers Isil, à gauche, c’est vers Alos de Isil où je veux aller. Enfin, c’est ce que j’en déduis car je ne vois aucune indication ….
Bon, il faut de toutes façons contourner par la gauche l’imposant pic de Quenca.
L’estany d’Airoto sommeille encore 



Le coll d’Airoto où j’étais hier 



Et la collada del clot de Morédo où je vais



A la collada, classique photo avec le vieux panneau vert et jaune



L’imposant pic de Quenca



Et la vallée du barranc de Morédo qui mène à Alos de Isil



Descente très bien cairnée (et peinture jaune) jusqu’à la piste à 2000 m.
Ce ne devait pas être le cas des premiers hrpistes qui ont emprunté cette vallée. J’ai lu tant de récits où des randonneurs avaient trouvé cette descente très hasardeuse jusqu’à Alos….
A noter que Véron, dans sa 1ère édition 1974, préconisait les tronçons Salardu – Montgarri – refuge de l’étang rond par le port de la Girette – Salau  mais proposait en variante Montgarri – Alos de Isil – flanc sud du Rouch qui était son itinéraire de sa 1ère traversée en 1968.
Anecdote : il mettait des conseils au bas de quelques pages, comme « au cours de l’étape, mangez toutes les trois ou quatre heures », « Ne partez jamais seul », « l’étape idéale est terminée à midi »… Une autre époque...
L’estanyola del clot de Morédo 



Les murailles nord du Quenca



Ce barranc est magnifique, et il est plein d’isards




La suite de la descente avec la piste et les pseudo-raccourcis est moins jolie…



Le ciel se couvre déjà sur les Mont-Rouch



Légèrement en aval des Bordes de Morédo, je retrouve un excellent sentier balisée en jaune qui passe dans les bois le long du ruisseau





Il se met à pleuvoir quand je vois les toits d’Alos




Je salue 3 randonneurs sur la placette, les seuls que je verrai jusqu’à la cabane du Mont-Roig.
3 km de route le long de la Noguera Pallaresa pour ronger les semelles des chaussures




Au pont de Pina commence la longue montée du col de la Cornella référencée catégorie 1 dans le classement du maillot à pois



Punaise, ça grimpe sans faire semblant jusqu’aux bordes de Pina, faut même escalader une barrière fermée avec des chaines. Inutile de demander une colada aux bordes de Pina, c’est fermé aussi



La montée est magnifique, alternance de forêts, de jasses, de pierriers jusqu’au lointain col de la Cornella (1200 m de D+ quand même). Seulement la pluie intermittente me gâchera un peu le plaisir de la montée







Le bassa de Sobriu



Avec cette météo incertaine, je laisse tomber la montée au col puis au sommet des Monts Rouch pour tourner à droite vers la Cornella. Ca grimpe sec encore une fois




Au col,  je vois enfin un horizon :  Monts Rouch, crête de la Gallina, estanyet de la Tartera au nord



Pic de Ventolau, coll Curios et coll de Calbérante à l’Est



Pluie, vent, soleil, on change de météo toutes les 5 minutes, pas glop.
Je refais le plein au bassa Xica de la Tartera


Et remonte au coll Curios, d'où j’aperçois le proche coll de Calbérante



En arrière avec la Cornella en face



Estanys de Calbérante et de la Gola



Juste au-dessus le bassa de Curios



Au coll de Calbérante, je découvre enfin le site lacustre de la Gallina que je voulais voir depuis très longtemps. Dommage que le ciel soit si gris



Mais avant de descendre, comme je n’ai pas fait les Mont-Rouch, je grimpe au Ventolau  sous la pluie




Je découvre au sud le site des Tres Estanys, c’est vrai que c’est joli



A l’Est, l’estany de Ventolau



Au sommet, je vois enfin le site de la Gallina dans son ensemble, waouh !



Je redescends et me régale malgré la grisaille



Pas de refus pour finir avec un chouïa de soleil juste avant la cabane du Mont Roig



Le Ventolau au fond où j’étais un peu avant. La météo vire au grand beau pour une dizaine de minutes…



La même boîte à sardines qu'aux Bésiberri, Mataro, etc 



Je n’ai parlé à personne aujourd’hui, je me dis que j’y serai seul. Eh ben non, je tombe sur un hrpiste ariégeois d’Arrien-en-Bethmale très sympa qui est parti de Banyuls depuis quelques temps.
Nous discuterons jusqu’au bout de la nuit à… 20h45, avant l’extinction des feux.




J3 : samedi 27 juillet 2019
Distance : 22 km              D+ : 850 m          D- : 2100 m 
https://www.openrunner.com/r/10075588



Toutes les météos concordent aujourd’hui : pluie et orages.
Le beau programme prévu (estany de Mariola, port de Marterat, Montabone, La Hillette) risque fortement de tomber à … l’eau.
Je démarre comme à chaque fois avant 7 heures et il pleut déjà. Et oui, j’approche de l’Ariège…
La pluie ne me gêne pas du tout car, étant en short et trails, je sais que je vais être intégralement trempé en 5 minutes . Et du coup, inutile d’essayer d’éviter les flaques, de chercher les passages les moins humides, etc. Je peux filer comme un bourrin, trempé pour trempé.
Le souci, c’est que sur ce terrain tourmenté, les cailloux sont vachement glissants….
Je fais donc bien attention dans la première descente sous l’estany de Llavera, puis je grimpe légèrement en face sur une banquette, que je suis vers l’Est en essayant de rester le plus haut possible.
L’estany de Llavéra



Le ciel est bien menaçant



La banquette herbeuse du clot de l’Estala



Ce passage hors sentier est très agréable, c’est une goulotte herbeuse presque horizontale



J’arrive quasi à l’horizontale à l’estany de Mollàs




… et là, le spectacle son et lumières commence : tonnerre, éclairs, pluie qui redouble.
C’est tôt, il doit être 8 h 15…
Impossible d’envisager de passer par le coll de le Ribereta au nord. La pluie tombe vraiment drue et je me décide à redescendre vers l’Est direction Noarre. Je trouve de suite un très bon sentier et par chance, une cabane dont j’ignorais l’existence (Lo Fangassal) 10 minutes plus tard




La définition de refuge trouve à ce moment tout son sens. Je suis trempé jusqu’au slip, même avec la veste soit-disant imperméable. Je pense que pour rester au sec plus d’une heure sous la pluie, il faut enfiler un vrai ciré de marin et ça, ça doit peser un âne mort. Même une partie du sac est trempé par capillarité, malgré le sursac.
J’y trouve 2 hrpistes français qui se résignent à y passer la journée entière.
On discute un peu, puis on se met tous dans notre sac de couchage pour ronfler une paire d’heures.
La pluie se fait entendre sur le toit sans interruption. Mais une accalmie arrive vers 11h30.
J’abandonne alors les 2 randonneurs et je file à toute vitesse au port de Marterat et à sa cabane pour passer au moins la frontière aujourd’hui.
La descente se fait sur un bon sentier cairné



J’arrive à la piste et miracle, le soleil tente une apparition



Je suis enveloppé dans le brouillard en arrivant à l’estany del Port mais il ne pleut pas



Ambiance écossaise



5 minutes plus tard, il fait presque beau !
Et ça durera jusqu’au port de Marterat




Bon, l’APN a un peu chargé lui



La collada de Muntarenyo à l’Ouest



Le port de Marterat ou de Tavascan



L'estany del Port



En arrivant au col, la pluie reprend et continuera … jusqu’au soir.
Le dernier bout de ciel bleu que je verrai aujourd’hui



Je file à la cabane de Marterat mais je dois m’y prendre à deux reprises pour la trouver


Elle est là !



J’y rencontre un couple de bretons qui y patiente depuis hier et qui y passera une 2ème nuit.
Que faire ? Je ne connais pas le sentier de Bonrepos et je n’ai pas vraiment envie de me perdre cet après-midi. Je décide de rester sur le looooong sentier balisé blanc-rouge qui redescend à … Ossèse (900 m). 1400 m de descente dans la jungle ariégeoise, trempé jusqu‘à l’os.  
Ah l’Ariège, terre courage…
L’appareil-photo n’aime pas l’eau lui et rendra l’âme dans la soirée, mais revivra demain grâce à Eole au port de Couillac.
Donc quelques photos de la descente, qui doit être très belle, mais comme je ne vois pas à plus de 20 mètres…






Plus bas, une passerelle a rendu l’âme. Cool, de l’eau jusqu’aux cuisses...



Bien plus tard, je passe sous le plafond nuageux et je vois un peu mieux. C’est bucolique et … vert




Arrivée à Ossèse, où je trouve la route




J’arrive à Ustou et je prend à droite direction le cirque de Cagateille



La pluie s’arrêtera vers 19 h. J’installe ma tente au parking du cirque et fait la causette sous le porche une bonne heure avec un sympathique couple Tarn-et-garonnais.
Je me couche à 22 h et la pluie tombera une bonne partie de la nuit






J4 : dimanche 28 juillet 2019
Distance : 18 km              D+ : 2020 m        D- : 1030 m 
https://www.openrunner.com/r/10075609


Comme il est quasi improbable qu’il fasse mauvais temps deux jours de suite en Ariège, je me dirige tout confiant ce matin vers le magnifique cirque de Cagateille.
La pluie s’est arrêtée vers 4 h du matin et, quand je démarre à 6 h 30, les quelques nuages filent à toute vitesse au-dessus de ma tête, signe qu’il doit bien venter tout là-haut.
C’est donc parti pour 1400 m de D+ jusqu’au port de Couillac.
L’APN est toujours aussi refroidi et ne se réchauffera qu’au port de Couillac, donc très peu de photos valables de la montée…



Le cirque



L’étang de la Hillette et sa cabane (si, si, il fait beau...)



D’un peu plus haut



Je chercherai vaguement la cabane de Couillac… sans la trouver. Peut être ça ?



Peu avant le port de Couillac, je surprends un lagopède... qui ne s’enfuit pas mais me piaille dessus autant qu’il le peut. Pas étonnant, il est suivi par un magnifique oisillon qui a bien du mal à le suivre.
J’observe cette rare scène une bonne minute. Qu’il est difficile d’être vulnérable dans la dure loi de la Nature…  L’oisillon finit par se blottir sous un rocher et je laisse mère et fils en paix pour rejoindre le port où je prends de plein fouet un vent du sud bien frais. Brrr….
Par contre, le ciel est enfin d’un beau bleu.
Je fais l’aller-retour sur la pointe de Rabassère (ou pic de Colatx côté espagnol) et l’APN arrive enfin à perdre son humidité.
Les estanys de Guilo



La pointe de Rabassère et le port de Couillac à sa gauche



Je pose le sac et grimpe au pic de Turguila



Quelle vue à son sommet !
Rabassère à l’Ouest



L’étang de l’Astoue au NO



Sans doute l’Hille de l’étang au Nord



Montcalm, Estats, Sullo au Sud avec un peu de neige tombée la veille 



Estanys de Guilo et de Colatx



Je descends manger au port de Guilo. On n’est pas bien là ?



Je vise maintenant le port des Trois comtes en face (au milieu de la photo sous le nuage) mais comment y aller ?



Suivre la crête à gauche par le pic de Guilo me paraît loin d’être évident. Et surtout, c’est chronophage.
Je décide alors de descendre 200 m de dénivelé dans la pente herbeuse et de remonter comme je le pourrais.
L’aiguamoll de Guilo et le Romédo de Baix



La pente descendue



Faut remonter maintenant !



Je choisis de partir sur la droite pour remonter l’éperon Ouest du sommet appelé les Tuques sur l’ign espagnol



Belle vue sur la famille Guilo : Pic à gauche, Cap à droite et l’estanyet en bas



Le Certascan à l’Ouest



Je longe la muraille des Tuques pour passer sous la pointe des Trois Comtes



Ouh là, il n’a pas l’air facile celui-là



D’une brèche, je vois la vallée de l’Artigue



La progression n’est pas simple mais j’arrive sans souci au port des 3 Trois Comtes.
Les lacs de Bentefarine



La pointe des Trois Comtes a l’air plus facile par là



Je regarde l’heure : oups, 17 h déjà. Les jambes commencent à ne plus suivre. Et Bassiès est encore très loin. Du coté des Puntussan, c’est … pas très clair



Je décide sagement de partir vers le sud et de rejoindre la vallée de l’Artigue.
Je descends au lac de Bentefarine



Pour emprunter un couloir orienté SE peu commode



Ca penche un peu



Je trouverai 3 cairns dans toute la descente



En arrière



Le couloir descendu



Cool, je vois un vrai sentier un peu plus bas !



Au revoir, sauvage vallon de Bentefarine



Et bonjour, le classique mais toujours très beau sentier de l’Artigue



Je regarde distraitement mon téléphone : 2 barres de réseau !!
Ce n’est pas si fréquent en (Haute)-Ariège. J’en profite pour appeler à la maison, devant le début de la belle montée de la Raspe



Je fais le plein en passant le torrent et file tooouuuut douuuuuuuuucement au parking du Montcalm



Je lis les informations affichées : rien qui n’empêche d’y mettre une tente. Allons-y alors



Sauf que le panneau du parking du bas (que je verrai le lendemain matin) est plus explicite.
Oups…






J5 : lundi 29 juillet 2019
Distance : 16 km              D+ : 2010 m        D- : 770 m 
https://www.openrunner.com/r/10075624


Ce matin à 6 h, c’est petit déj au lit 



Le temps de ranger les affaires et il fait jour. Je scrute le ciel : tempête de ciel bleu aujourd’hui !! 
Et cela durera toute la journée. Je vais mitrailler la montagne aujourd’hui !
Au programme, un peu de route jusqu’à Mounicou puis sentier jusqu’à l’étang Fourcat. Peu de km en perspective. Sur la route, certains messages ont le mérite d’être clair 



Arrivée à Mounicou, charmant hameau avec le fameux gite d’étape chez Nini



Je tourne à gauche 100 m après le pont pour emprunter le GR10.
La montée à l’ombre de la forêt est très agréable.
Les deux Piques en face



Je laisse le GR après quelques lacets pour prendre un sentier balisé en jaune



Je traverse un ruisseau (à sec) venant des Cadelats sur un paravalanche



Le sentier en balcon est vraiment très sympa



Il est à l’ombre et offre une vue magnifique



Mounicou



Marc



Le labeur d’autrefois est toujours visible : murettes…



canal…



J’emprunte une piste herbeuse sur la gauche une centaine de mètres



Puis un sentier sous bois amène en quelques minutes sur une seconde piste qui mène aux orris de Tignalbu



La végétation a brûlé récemment ici



La cabane de Tignalbu est idéalement placée





Seul un local de 3 m² est ouvert



Un des orris



C’est à partir de maintenant que ça se corse : montée pleine pente … en plein cagnard



D’un peu plus haut



J’aperçois enfin Soulcem



et le premier des 4 étangs du Picot



Que c’est vert !



Estats – Montcalm



Les lacs du Picot sont paradisiaques





Le pic du Picot me fait de l’œil mais … là il fait vraiment trop chaud !



Jolis gendarmes sur l’arête Picot – Malcaras



Je découvre ce lieu, il s’agit de passer un col … mais le bon est à gauche et n’est pas visible sur cette photo



Le Picot a fière allure d’ici



Magnifique !



Deux petites mains courantes pour parvenir au col 2645



Je m’attable ici, en scrutant les différents versants.
Toujours le Picot



La descente vers l’étang Fourcat



Au Sud vers le Malcaras. Ici une pointe côtée 2725 m



Une fois repu, je monte sur cette pointe et découvre une douce montée vers le Malcaras.
Allons-y



A une centaine de mètres du sommet, ça commence à se compliquer



Je bascule versant Est et j’aperçois le cairn du sommet. Mais comment on fait pour y aller ?



La vue sur les étangs Fourcat est époustouflante



Je constate en m’approchant que le sommet n’est vraiment pas d’accès facile.
Des brèches me paraissent difficilement franchissables en mode rando…
Je reviens sur mes pas avec attention et vise alors le col 2721 à l’Ouest



Quelle galère pour y arriver, tout se dérobe, y compris les gros blocs 



Parvenu un peu trop bas pour éviter des barres, je remonte dans les blocs



Et j’arrive enfin à ce col.
La vue sur le Picot supérieur est plutôt sympa



Je passe le nez de l’autre côté et j’examine cette arête du Malcaras.
Ah oui quand même…



Je vise alors en face un petit couloir oblique mi herbe-mi cailloux



La descente dans les gispets n’est pas agréable



Un peu de cailloux et ça remonte



Il faut passer à gauche du rocher tout là haut



Je débouche alors sur une montagne à vaches … Quel contraste !



Le col précédent



Cette fois, le Malcaras ne peut plus m’échapper




Vers l’autre sommet du Malcaras.
C’est dommage qu’il y avait cette brèche (invisible ici), car le reste semble ok



Vers le col 2721 et la Pique Rouge de Bassiès



le Valier là-bas ?



La vue est géniale sur les sommets alentours…





La crapahute, c’est bien beau, mais ça ronge un peu les pneus



De l’eau !!! Que cette mare est bien placée 



Je parcours ensuite la ludique crête du Pic de l’étang Fourcat. Quel régal d’essayer de rester au maximum sur le fil 





On ne peut pas se lasser de ça …



Le Malcaras depuis le Fourcat



Arcalis



Les étangs de Caraussans



Il n’est que 16 h, je reste un très long moment au sommet, seul.
Pas un bruit, un panorama « précioso »…  c’est le bonheur complet.
J’hésite à un bon moment à bivouaquer là, mais je me décide finalement à redescendre.
J’aurai le temps d’aller faire le Tristaina mais j’ai plutôt envie de prendre tout mon temps, de marcher tel un escargot. Au premier collet rencontré, je bascule au Nord vers l’étang Fourcat. Ca passe partout mais je me laisse guider par une récente trace jaune



D’un coup, je me sens observé. Qui est-ce ?



Je me désaltère à un ruisseau un peu plus bas. L’eau est exquise



Le Malcaras à gauche



Et le Tristaina à droite



C’est la 1ère fois que je viens ici, je suis complètement sous le charme



J’arrive même à ne pas trouver trop laid le refuge gardé



Une courte baignade



Je pose ma tente à quelques encablures du refuge, en lestant les piquets par des pierres au cas où le vent se lèverai la nuit.



Bien m’en a pris car la nuit fut effectivement très, très venteuse…





J6 : mardi 30 juillet 2019
Distance : 22 km              D+ : 1690 m        D- : 2150 m 


Nuit très venteuse donc, du coup je n’ai pas très bien dormi.
De plus, la météo est grise et incertaine ce matin, pas trop envie de faire du hors sentier dans le brouillard.
Le refuge est silencieux quand je pars



Et le ciel est bien gris, snif



J’emprunte la variante du GR pour aller à l’étang de la Goueille.
Faut vraiment que j’aille dans les nuages ?



Bah oui, mais ça ne durera heureusement pas



Pas simple ce sentier quand tout est trempé, mieux vaut ne pas perdre les traces




Je ressors du smog en arrivant au petit col



Qu’il est mignon cet étang, j’aurais dû venir dormir là



Remarque, ça souffle pas mal aussi ici, une minute après, je ne le vois plus…



Bon, je crois que je vais passer côté andorran car je n’ai pas trop envie de jouer toute la journée à cache-cache avec les nuages. Allez, direction le port de l’Albeille



Il vaut mieux ne pas être en Ariège en-dessous de 2000 m aujourd’hui




Au col, un vent à décorner les bœufs. Mais au moins on y voit.
Le beau vallon de Tristaina



La descente du col est aisée



Et la descente du vallon est un bonheur, je comprends les nombreux campeurs





Je prends à gauche un beau sentier qui me mène vers la route d’Arcalis



Un brin de toilette ici et ça repart



100 % bio 



Combien de figures géométriques distingue-t-on ?



Le monument d’Arcalis. Pour les philosophes : « L’auteur de l'œuvre, Mauro Staccioli, représente l'opposition entre la loi naturelle (et non la loi de la nature) et la loi de l'homme, entre des formes minimes et la complication de la nature, entre un monde froid et objectif, et la subjectivité qui jette les fondements de notre manière d'être. »



Les télécabines fonctionnent… Je ne comprends pas, la route ne va pas jusqu’en haut ?
Une fois en bas, je remonte à gauche direction l’estany d’Esbalçat.
Bon, ben, je ne verrai plus personne jusqu’à demain après-midi



L’hideux village d’El Serrat…



… et le magnifique étang d’Esbalçat



600 m de D+ pour monter au pic du Port ou de Font Blanca. Hmmm, une autre fois…



Je reste comme je peux à niveau pour gagner la coma de Varilles.
La portella de Rialb au fond



Je traverse le ruisseau et arrive à ce panneau. Pourquoi pas ?



Le panorama est grand, mais je tiens bien mon bob pour qu’il ne s’envole pas !!
Le pic du Port



Vers l’Ariège et le pic de Thoumasset, le ciel reste dégagé en altitude. Vu le vent ….



La Valira du Nord



La coma del riu de Tristaina



Je descends au nord à la portella de Rialb, avec le sentier du pic du Port en face



La vallée de Rialb est superbe




Les marmottes y sont tranquilles



Le vent est tel que je m’abrite dans la cabane pour faire marcher mon réchaud et manger un morceau.
Je repars très vite vers le port de Banyell



Excellent sentier



Vers les refuges de Rialb et de Sorteny



Je garderai un excellent souvenir de ce vallon de Rialb. Personne !



La montée est assez soutenue



Un dernier regard en arrière.
Il en impose d'ici le pic du Port



Encore un petit effort



La récompense est là : l’étang de Soulanet



Avant d’y aller, je grimpe à gauche sur le petit pic de Soulanet




Puis sur le pic de Bagnels (ou pic du port de Siguer), avec le Thoumasset en face



Normalement, je devrais surplomber l’étang Blaou mais une chape de nuage m’empêche de le voir.
Comme je suis têtu, je reste 15 minutes au sommet pour le voir…
Eh ben non, le vent joue avec les nuages et le laisse inexorablement englouti dans les ténèbres



Je me console avec l’estanyon caché de Banyell



Et le magnifique Soulanet



J’aperçois un immense cairn de l’autre côté du col de Banyell, sur un sommet côté 2698.
Un petit tour là-bas s’impose aussi



La vue est gigantesque vers l’Est : Serrère, Mil Menut, et bien plus loin encore.
Je resterai des heures là mais l’heure tourne et je veux visiter la vallée du Soulanet.
Donc descente à l’étang



Je me dis naïvement que les nuages ne seront peut être pas trop épais et me laisseront admirer le vallon. Ben non…



Je regarde attentivement les courbes de niveau sur mon bout de photocopie de carte : ça n’a pas l’air pentu. Je prends quand même la boussole et je file au Nord en laissant le ruisseau main gauche.
Je rencontre un gigantesque troupeau de vaches qui a détruit tout ce qui aurait pu faire office de sentier.
D’un coup, l’une d’elle s’excite à mon passage, se met à meugler, puis à courir comme une dératée vers l’aval. T’énerve pas Marguerite, je suis pacifiste.
Sauf que toutes les autres se mettent à faire pareil, et je me retrouve au milieu d’un troupeau en furie qui me passe de tous côtés. J’ai l’impression d’être dans une corrida, à essayer au mieux de les éviter… Au moins elle m’indique la direction. Elles s’arrêtent plus loin puis le manège recommence quand je m’approche trop. Et je vous raconte pas le vacarme que cela engendre avec leurs cloches.
Arrivées à une grande jasse, elles s’arrêtent toutes et me regardent passer avec un air peu amical.
Je longe le ruisseau de gauche et me sors enfin du manège.
Je cherche fébrilement des traces, une peinture, quelque chose, quand je tombe enfin sur un cairn



Une descente fastidieuse et glissante s’amorce vers la droite, je suis trempé, crevé, et je n’ai qu’une hâte, c’est d’arriver à la cabane de la Sabine. Sauf que dans cette purée de pois et sans gps, pas évident.
Je longe encore le ruisseau une dizaine de minutes puis tombe sur la confluence avec le ruisseau de la Sabine. Il s’agit maintenant de bien ouvrir les yeux. J’avais lu une fois que la cabane se trouve un peu en hauteur rive gauche. Je traverse les ruisseaux avec de l’eau jusqu'aux genoux et monte sur un petit éperon herbeux...  Bingo, du premier coup.



Je n’avais vraiment pas envie de sortir la tente ici…
Petite cabane 4 étoiles




Un petit feu pour sécher chaussettes, chaussures et le reste



Je poserai ma tête sur l’oreiller à 20 h 30 pour me réveiller à 6 h 30.
Quelle bonne nuit !





J7 : mercredi 31 juillet 2019
Distance : 23 km              D+ : 1680 m        D- : 1340 m 


Encore deux jours de marche, j’aimerais beaucoup les faire avec une belle météo, mais je n’y crois guère quand je sors de la cabane de bon matin.
Et à ma grande surprise… le ciel est bien dégagé



Il y a bien des nuages 200 mètres plus bas mais ils n’ont pas l’air de vouloir monter



Comme je veux remonter la coume d’Ose, je suis obligé de m’y engouffrer…
Ce n’est pas de gaieté de cœur



Alors que le temps est splendide à l’Ouest



Après quelques tergiversations, je trouve un bon sentier.
Cette vallée de la Sabine est de toute beauté




Dans la brume, c’est pas mal non plus finalement




Une passerelle ? Peut être pour aller vers le pic de l’Estagnol



C’est au passage de ce genre de plateau qu’il est très facile de perdre LE sentier. Et vaut mieux ensuite le retrouver, car c’est l’Alaska sinon



L’APN reprend froid quand j’arrive à la jasse de Quioulès



Je traverse la passerelle puis m’oriente vers le SE en suivant une belle trace, bien à gauche du ruisseau de la Rebenne en montant. Je suis scrupuleusement le sentier pour m’éviter toute difficulté et je sors enfin des nuages



Je laisse le brouillard derrière moi à partir de la jasse de la Rébenne



Agréable endroit pour faire une pause



Le sentier existe bien, mais il est bien au-dessus de la rive droite du ruisseau.
Un des rares cairns que je trouverai




Dernier ressaut avant le grand plateau de la coume d’Ose



Une cabane en contrebas



C’est un lieu enchanteur



Hé ho, amis ovins et bovins, il y a de la nourriture ici !!



L’étang de la coume d’Ose



A l’ouest, le col de l’homme mort



Et à l’Est celui de la coume de Varilhès



Ca grimpe dur pour y parvenir



La coume d’Ose



J’ai un peu de mal à situer les pics…
Je dirais le pic de Mil Menut à gauche et le pic de l’Homme Mort à droite



Et le pic de Ransol au centre droit



Tout ça mériterait une future visite.
Enfin au col, je profite du beau vallon de la coume de Varilhès avec le Rulhe au fond



L’étang Mirabail



Et l’étang de la coume de Varilhès sous le pic de la Coume d’Enfer (ou pic d’Anrodat)



A la descente, je manquerai d’écrabouiller une dizaine de grenouilles




Je pensais rencontrer du monde par ici, mais non



Les marmottes sont bien peinardes ici




Regard en arrière



La passerelle pour monter aux étangs de Fontargente



A partir de là, ça va être la foule. Toujours surprenant de voir comment les gens s’agglutinent au même endroit.
Le pla de las Peyres et le lac de Laparan



« Mon » vallon désert



Je  comprends mieux les gens : les lacs de Fontargente, c’est un must pour les familles




Il est imposant ce pic de Rulhe



Je me pose la question si je me le tente



Non, ce sera pour une prochaine fois. Cet après-midi, je flâne




Comme je n’ai pas pu donner de nouvelles depuis bientôt 3 jours (aucun réseau), je monte vers le refuge du Rulhe pour en avoir



Toujours aucun réseau avec mon très vieux portable à touches et mon forfait free à 2 euros…
J’explique mon petit problème à un des gardiens et lui demande s’il est possible « d’acheter » un SMS envoyé avec leur téléphone.
Réponse : « C’est normal que tu n’aies pas de réseau, on est en Ariège mon gars » et il se marre.
Il me dit alors d’aller voir une centaine de mètres plus haut, au col de Terre Nègre, ce que je fais immédiatement. Arrivé à 10 mètres du col, toujours rien, mais dès le col franchi, 5 barres de réseau !!



Tout content d’avoir pu appelé, j’achèterai du pain au refuge pour le remercier.
Je repars vers ma prochaine destination




Ca ruisselle



Je vais définitivement quitter l’Ariège, je bois alors un coup à la santé de ce beau département, plein de charme et de coins sauvages



L’étang de Joclar et le pic de Rulhe



Le cylindre d’Escobès



Les estanys de Juclar



Une petite toilette



Le refuge de Juclar



Je me mets un peu à l’écart pour profiter de ma dernière soirée



Je pense à tous ces moments passés depuis Hendaye en 2016.
Ca me fait bizarre de savoir que je serai aux portes des PO demain.
Qu’est-ce que ce doit être pour ceux qui font la traversée d’un tenant.
Ca ne fait que renforcer mon envie de la faire dès que je le pourrais.




J8 : jeudi 1er  août 2019
Distance : 26 km              D+ : 950 m          D- : 1350 m 


Comme à mon habitude, je pars aux aurores, tout est très calme à ces heures-là.
On respire vraiment la montagne. Et surtout, on n’entend pas les moulins à paroles catalans.
La vallée d’Inclès




Un quart d’heure après mon départ, je pars vers la gauche sur un sentier blanc-rouge qui rejoint plus rapidement la vallée du Siscaro. C’est par là



Sentier très agréable et sans difficultés avec quelques mains courantes peu utiles à mon sens



La verdoyante vallée du Siscaro




La cabane de Siscaro en face



Que sont ces traces ? Trop larges pour des VTT. Moto ? quad ?



Un peu plus haut



Je rattrape des catalans âgés qui me disent que les étangs de Siscaro sont vers le Sud-Ouest.
Bizarre, sur mon bout de carte, ils sont plein Est.
Bon, ok, on ne parle pas des mêmes. Du coup, je quitte le sentier et file vers l’Orient



Un des étangs Siscaro de l’Est



Le sentier continue vers la porteilla de Siscaro



Mais si j’y vais, ce qui m’attend pour aller ensuite toute crête sur le Cabanéta n’est pas très engageant d’ici



Le Cabanéta



J’emprunte un couloir herbeux bien penché



Le pic de la Tosa de Juclar et le pic de Siscaro au Nord



Les estanys de Siscaro de l’Est



Je trouve une sente vers 2550 m



Vue plus élargie des étangs



Encore un petit effort



Je  constate que la crête tourmentée depuis la porteilla de Siscaro doit pouvoir s’éviter par le flanc Est.
Le Rulhe domine au Nord



Je découvre le vallon ariégeois du Siscar



Entre Joclar/Juclar ou Siscar/Siscaro selon les versants, faut arriver à suivre.
Où est le vrai sommet du Cabanéta ?



Ah, je vois les étangs de Siscaro du Sud



Le premier sommet du Cabanéta vu depuis le deuxième



Le troisième sommet (je crois qu’il s’appelle le Roc Mélé)



L’étang du Siscar d’en haut



L’étang du Siscar d’en bas



L’autre versant du  cylindre d’Escobès



Côté Sud



La douane et les mines de Pimorent (Puymorens) au-dessus



Ibardin en plus laid : le pas de la Case



Je profite des derniers moments de solitude en finissant mes graines



L’estany Mort, effectivement il est mort



Au revoir Siscaro



Je passe au col Dret puis au col d’Ortaffa



La Cabanéta où j’étais tout à l’heure passe au gris foncé



Le pic del Maïa. Bzzzzzz



Je descends au Pas par les pentes herbeuses



La seule enseigne qui attirera mon attention



Faut avouer quand même que ça fait un choc d’avoir vu les vallées de Soulanet et de la coume d’Ose la veille et l’avant-veille et de voir ce lieu de consommation aujourd’hui. Ca peut être un passage intéressant pour le ravitaillement des hrpistes mais sitôt les provisions faites, on décampe !!
La délivrance est par là



En quelques minutes, on passe d’une densité de population de 1000 personnes/ km² à … 1 personne/km²



On peut bien évidemment passer de l’Ariège aux PO par la vallée de Mérens ou par l’Hospitalet, ou même par la Serre de Cadi pour faire original.
Ca sent la fin, le col de Puymorens est là-bas



Les bâtiments des mines de Pimorent, reconvertis en écurie



Le col de Puymorens, fin du séjour



J’ai choisi cette fin d’itinéraire car je ne la connaissais mais je suis un peu déçu de cette dernière demi-journée et je ne la conseille vraiment pas. Il vaut bien mieux filer dans la vallée de Pédourrès et remonter aux Bésines.
Globalement, je me suis vraiment régalé pendant la semaine, le Pallars et l’Ariège m’ont comblé.
Il me reste alors les PO à traverser pour voir la Méditerranée.
Je ferai ainsi l’économie de quelques dizaines de grammes en laissant à la maison les cartes du secteur du Canigou.







































































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